Séjour des rebelles à l'hôtel du Golf: Une facture de 10 milliards de francs CFA
Une facture de 10 milliards de francs CFA - Jusqu'à quand Alassane Ouattara et ses rebelles continueront-ils à bloquer l'hôtel du Golf ? Après un séjour de huit ans, puis une occupation depuis novembre dernier, le compte est désormais «intenable» pour la Société des palaces de Cocody (SPDC), la structure en charge de la gestion des palaces.
Michel Guédé Zadi, directeur général de la SPDC, a exprimé sa vive préoccupation, hier, au ministre du tourisme et de l'artisanat, Secré Kouamé Richard, à l'occasion de sa visite à l'Ivoire golf club, pour s'imprégner des difficultés de la structure.
Il a révélé que l'Etat de Côte d'Ivoire doit 10 milliards de francs CFA à la SPDC, pour le séjour des rebelles à l'hôtel du Golf depuis 2003. «Nous avons une créance de 10 milliards sur l'Etat de Côte d'Ivoire pour le séjour des rebelles à l'hôtel du Golf», a indiqué Michel Guédé Zadi, avant d'ajouter : «La SPDC est une société qui a beaucoup de potentialités, mais qui est handicapée, du fait du contexte».
Le directeur de la Société des palaces de Cocody a expliqué que sa structure a subi les contre-coups de la crise militaro-civil, avec des pertes énormes sur la clientèle. «Le tourisme est un secteur sensible.
Lorsqu'il y a la guerre, notre secteur prend un coup parce que nos produits sont destinés à la clientèle extérieure». Par ailleurs, il a relevé que la SPDC a contribué à sa manière et de façon très remarquable à l'effort de guerre en apportant son soutien à l'Etat. Evoquant les perspectives, Michel Guédé a soutenu que depuis 2008, la SDPC est devenue une structure de promotion du tourisme.
Sceré Kouamé Richard a réaffirmé sa volonté ferme de faire du tourisme un secteur clé de l'économie ivoirienne. A cet égard, il a exhorté les responsables de la SPDC à s'inspirer de l'exemple des pays comme l'Egypte qui malgré le contexte de crise réussissent à faire tourner le tourisme. Sécré Kouamé Richard a demandé que la SPDC s'oriente vers les autres pays de l'Asie.
«Le monde est ouvert. Il faut varier la clientèle. Le monde est ouvert aujourd'hui», a-t-il affirmé. Le ministre du tourisme a demandé à tous les acteurs du Tourisme en Côte d'Ivoire de travailler main dans la main pour faire avancer le pays. Pour lui, la Côte d'Ivoire dispose d'un potentiel touristique qui doit être valorisé.
César Ebrokié
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