Des affrontements ont opposé les mardi 10 et mercredi 11 janvier 2011 les Forces de défense et de sécurité (Fds) à des hommes armés. En réalité, ce sont les rebelles fidèles à Ouattara qui ont tenté de prendre cette commune. Elle devait leur servir de base arrière pour leurs futurs assauts dans la capitale ivoirienne. En vue de porter un coup sur le Palais présidentiel. Là où exerce déjà, le Président de la République, Laurent Gbagbo nouvellement réélu. Bilan : plusieurs assaillants dont un chef rebelle de Bouaké nommé Koné. Et cinq (5) policiers tués après des tirs à l’arme lourde et quatre véhicules calcinés, dont deux camionnettes utilisées pour le transport des Fds, en face de la mairie d’Abobo. A l’intérieur de laquelle, les agresseurs en tenue civile se sont réfugiés en fin de matinée. Pour être ensuite délogés. Certains parmi eux ont pu se fondre dans la population.
Tuer des soldats réguliers avec des armes lourdes, ne relève plus d’un fait banal. C’est une guerre que ces individus mènent aux Fds. Elles ont donc en face d’elles des hors-la-loi, des rebelles. Selon des témoignages recueillis au sein des populations qui n’ont pu fermer les yeux depuis la nuit du lundi 10 janvier, les affrontements ont repris après une patrouille de véhicules de l’Onuci, tard dans la nuit. C’est que depuis un certain temps, les soldats onusiens de M. Yung Jin Choï ont décidé de faire la guerre à la Côte d’Ivoire, via des rebelles de Ouattara. Mais pour ne pas s’engager frontalement, comme ce fut le cas le 16 décembre 2010 à l’Hôtel du Golf où ils ont pris fait et cause pour la rébellion, les pseudos pacificateurs ont choisi d’armer ceux qu’ils ont convoyés des zones Cno à Abidjan. Et c’est en plein exercice de transport d’hommes et d’armes qu’ils ont buté sur les barrages des populations le 29 décembre 2010, toujours à Abobo. Où ils ont été obligés de tirer dans la foule, pour se frayer un passage, de retour du quartier PK18 d’Abobo. Faisant des blessés par balles réelles.
Quelques jours auparavant, ces mêmes soldats dits impartiaux, ont créé un incident, en voulant forcer un passage pour atteindre la centrale d’Azito, à Yopougon. Pour y déposer des armes et couper le courant aux Ivoiriens. Dans la nuit du mardi 11 janvier encore, les hommes de Choï ont été aperçus dans les endroits où il y a eu combat entre Fds et les mêmes hommes de Ouattara qu’ils ont armés au préalable. Cette nuit-là, les soldats onusiens, selon toujours les témoignages, ont réorganisé les rebelles en les déposant dans des endroits précis. Chose après quoi, ils les ont réarmés. Ce que confirme l’utilisation de lunettes à infrarouge par les ennemis des Fds. Il est donc faux de croire que les Fds tirent sur des populations civiles. Elles ont affaire à des individus lourdement armés et qui visent un objectif : le renversement du régime de Gbagbo.
Par ailleurs, des informations font état de ce que les Forces nouvelles vont tenter d`attaquer Gbagbo, du 19 au 22 janvier prochain. Leur argument sera qu`ils vont "réagir" aux soit-disant actes d`agression que leurs partisans vont eux-mêmes créer à l`extérieur de l`Hôtel du Golf. Il y aura aussi un déploiement de Forces de l`Onuci venant de l`Ambassade française. Qui diront qu`ils ont été menacés. Le 20 janvier une attaque est prévue pour Yamoussoukro.
Salyff Guélasséhanda
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