samedi 15 janvier 2011

Voici comment l’Onuci comptait et compte préparer des charniers en Côte d’Ivoire

Un communiqué de l’Onuci, en fait, un appel d’offre, circule sur la toile : « prière noté que ceci n’est pas une demande de cotation, ce n’est qu’un moyen pour nous d’identifier les sociétés qui sont intéressées à participer à notre futur appel d’offre au moment opportun. Votre déclaration d’intérêt devra être soumise à l’adresse sus-indiquée au plus tard

Vendredi 1 Octobre 2010 à 15 h00…

NATIONS UNIES UNITED NATIONS Opération des Nations Unies en United Nations Operation in Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire

-ONUCI DÉCLARATION D’INTERET POUR PRESTATION DES SERVICES MORTUAIRES

Nous confirmons que notre site est enregistré et a l’autorisation officielle d’effectuer les services en objet. Notre numéro d’enregistrement/Registre de commerce… » Les casques bleus onusiens sont présents dans de nombreux pays en crise. Combien de conflits ont-ils permis de résoudre ? Il faut bien se munir d’une loupe ou d’un horoscope pour en voir. En tout cas, Les observateurs des missions de « paix »dévolues à ces agents des nations unies, répondent souvent par la négative. Exprimant un tantinet de dépit et de gêne. Quand ils deviennent comme en Côte d’Ivoire, un problème à la résolution des conflits, les soldats onusiens sont priés de plier bagages. Ce ne sont pas les preuves de leur duplicité avec les milices armées , cerbères des chefs de guerre Guillaume Soro et autre « père de la rébellion » qu’est Alassane Ouattrara, qui font défaut. En atteste le reportage de Tf1 relativement aux récents affrontements entre les rebelles de Alassane Ouattara logés à l’hôtel du Golf et l’armée régulière Ivoirienne. Les Ivoiriens savent de quoi ils parlent, lorsqu’ils évoquent souvent à haute voix, les cas de convoyages de rebelles des Zones CNO vers Abidjan et vis versa. Shérif Ousmane, le chef rebelle considéré comme un tueur froid et ses godillots, sortent souvent de leurs nids de Bouaké pour se retrouver à Abidjan et dans bien de capitales africaines et de pays occidentaux, grâce à la force française Licorne qui a pour mission d’appuyer sur le terrain les casques bleus. Retranchés à l’Hôtel du Golf, Mabri Toikeusse, Amadou Gbon et bien d’autres partisans de Alassane Ouattara qui crient sur tous les toits et devant les caméras des médias étrangers que le Président Gbagbo les empêche de sortir de cette « république » d’où giclent des mots d’ordre d’incivisme, d’opérations villes mortes, de sédition, de coup d’état, se retrouvent comme par miracle hors du pays.

Certains au Burkina et au Mali (récente réunion des ministres de l’uemoa), en France(à l’hôpital militaire Pitié Salpetrière depuis lundi dernier ou à Neuilly). Que M Youssouf Bakayoko, Président de la Commission électorale Indépendante (CEI), exfiltré de l’Hôtel du Golf après avoir mis la poudre au feu, pour se retrouver dans un hôtel en France, notamment dans la ville de Sarkozy, ne surprend guère les Ivoiriens. Licorne et l’Onuci sont passés par là. Apportant un coup de pouce à un allié prêt à mettre en difficulté l’ennemi à abattre : Laurent Gbagbo, élu selon le Conseil Constitutionnel Ivoirien, Président de la République de Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara, l’opposant qui a introduit en Côte d’Ivoire la violence en politique, conspire encore comme en 2000.A cette époque, lui et ses hommes de mains ont ramassé ici et là des corps pour les rassembler à la lisière de la prison civile de Yopougon (la plus grande commune Ivoirienne).Conséquence :Au moment où Gbagbo prêtait serment devant la Cour Suprême, en qualité de Président de la République, les griots d’Alassane l’accusait d’avoir fait un charnier. Bien que le tribunal militaire ait fait la démonstration d’un montage, les fabricants de « charniers » n’ont jamais lâcher prise. Aujourd’hui encore, la Côte d’Ivoire connaît une crise poste électorale aigüe. Alassane s’est autoproclamé Président de la République. Toute chose que lui dénie la Conseil Constitutionnel de « son »pays. Au lieu de démontrer preuve à l’appui le contraire, le « candidat de l’étranger » et ses soutiers internationaux ont le nez en plein dans la « complotite » : ils parlent de violations de droits de l’homme, de crime, d’exécution extra judicaire, le tout imputé ou imputable à Gbagbo, le mal aimé. Un glissement puant. Qui s’éloigne de la question fondamentale : qui a gagné la présidentielle en Côte d’Ivoire ?

L’Agence France Presse (Afp) fait souvent échos des menaces proférées à l’endroit des autorités légales et légitimes au pouvoir : « Les experts de l`ONU s`étaient dit fin décembre "profondément préoccupés par les violations importantes des droits de l`homme (en Côte d`Ivoire) qui pourraient constituer des crimes contre l`humanité". Mais encore : « Alors que de nombreuses informations sur des disparitions forcées ou involontaires, des détentions arbitraires, des exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, ainsi que des actes de violence sexuelle ont été rapportées, Mme Pillay avait encore indiqué le 31 décembre avoir écrit au président ivoirien Laurent Gbagbo pour lui rappeler ses obligations de protéger les civils. »

Pourquoi Gbagbo le bouc-émissaire ? Là où Guillaume Soro en prélude à la prise de la télévision d’Etat, le 16 décembre, enjoignait aux rebelles en armes de tuer…Pourquoi ne pas s’adresser à l’ex ministre des infrastructures, Patrick Achi qui, avant la marche insurrectionnelle du Rhdp ce 16 décembre 2010, avait harangué la troupe en ces termes : « N’ayez pas peur des Forces de sécurité car les soldats de Gbagbo ne sont rien d’autre que des mercenaires libériens et Angolais. Il faudra les affronter… »

Des morts par-ci, des morts par-là, mort naturelle, accidentelle ou autre, peu importe. Les Homme des Alassane, habitué à fabriquer des charniers, ont sans doute passer le mot à l’Onuci.Qui a lancé un appel d’offre à quiconque peut jouer le rôle de Ivosep. Il y a à parier que les petits et nombreux opérateurs économiques sur le territoire ivoirien, répondront à cet appel d’offre.

On ne serait pas surpris que des corps ramassés ça et là dans des morgues, une fois troués de balles à feu par des criminels proches du Rhdp, soient jetés en catimini quelque part dans des fosses. Afin que les complices de Alassane Ouattara , comme toujours, attirent le regard de la communauté nationale et internationale sur cette autre trouvaille…

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