La bande de rebelles qui a pris ses quartiers à l’hôtel du Golf a pensé que les choses iraient comme sur des roulettes. Pour eux, quelques jours après l’élection présidentielle, suite à leur attaque insurrectionnelle des 16 et 17 janvier 2011, ils allaient royalement s'installer au pouvoir. Près de deux mois après le scrutin, ils se rendent comptent que les choses ne sont pas aussi évidentes que cela. Et plus les jours passent, plus la dépression s’installent. Comment réussir l’assaut final qui devra sonner le glas du régime Gbagbo, telle est la question qui taraude l’esprit des nécrophiles logés dans ce complexe hôtelier.
Au-delà de l’anxiété qu’éprouvent Ouattara et ses rebelles d’avoir emprunté un chemin sans issu, les conditions de vie dans ses lieux laissent à désirer. En effet, le surpeuplement des lieux a entrainé un véritable engorgement humain.
Au-delà de l’anxiété qu’éprouvent Ouattara et ses rebelles d’avoir emprunté un chemin sans issu, les conditions de vie dans ses lieux laissent à désirer. En effet, le surpeuplement des lieux a entrainé un véritable engorgement humain.
Des informations en provenance de ce kyste politico-rebelle font état de ce que les prisonniers volontaires vivent dans des conditions quasi-insupportables : au moins huit personnes partagent la même chambre, les repas se partagent à dix, quinze, l’hygiène fout de plus en plus le camp. Devant un tel tableau obscur, jalonné de peur, de désordre et d’insécurité comme dans tout milieu rebelle, les fameux ministres virtuels du gouvernement Ouattara, s’ils ne se tournent pas les pouces, se rendent compte qu’ils sont, pour beaucoup d’entre eux, en train de briser leur jeune carrière politique. ‘’Une république emprisonnée ‘’, cela ne s’est jamais produit au monde. En définitive, Ouattara que suit Bedié pour une cause difficilement explicable, devra, demain rendre compte des graves violations de droits de l’homme dont il s’est fait coupable depuis son intrusion sur la scène politique nationale.
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