lundi 17 janvier 2011

Que protégeaient les terroristes de si précieux à Abobo ?


Suite aux affrontements entre rebelles et Fds à Abobo le jour où un appel anonyme avait signalé une cache d’armes, un des agents des forces de l’ordre blessé, avait révélé, à l’hôpital, un indice assez significatif : «On dirait qu’ils défendent quelque chose là-bas». La conclusion de l’agent blessé tient d’un constat : les assaillants étaient viscéralement attachés au lieu d’où partaient leurs tirs. «Ils ne montraient aucun signe qu’ils consentiraient à reculer ou à se déplacer», nous confie une source crédible. Mais que pourraient bien protéger les rebelles d’Alassane Dramane Ouattara en ces lieux, (Pk18, Maternité derrière le marché) ?

La première idée qui s’offre à la pensée analytique, est naturellement celle d’une cache d’armes. Une poudrière à laquelle serait attaché l’avenir du maître de la République du Golf. La seconde idée tout aussi valable, est celle de la présence en ce lieu, d’un chef rebelle. Pourquoi pas Koné Zacharia en embuscade pour donner un coup de pouce à son chef Alassane Dramane Ouattara ?

Mais selon une source introduite, il y a de fortes chances que les rebelles protègent là, un de leurs fétiches les plus redoutables, importé du Niger. «Ça ressemble à un bébé. Si vous ne faites pas attention, vous allez croire que c’est un bébé qui fait des grimaces», nous confie notre source, militaire. Qui poursuit : «Je l’ai vu à Bouaké, dans les bras d’une femme. C’est parce que ce fétiche se trouve au quartier Sokoura, que ce quartier est le bastion de la rébellion à Bouaké.»

Selon notre source, il s’agit d’une poupée magique dont la présence rend difficile d’accès à l’adversaire, là où elle se trouve. «Elle s’entretient avec du sang humain. Et la plupart des personnes que les rebelles ont exécutées à Bouaké, avant de le faire, ils amenaient d’abord la personne jusqu’à ce fétiche. C’est pourquoi, Sokoura est leur bastion, imprenable. Il y a la poupée magique qu’ils protègent».

Le «bébé fétiche» aurait le droit de vie ou de mort sur les personnes qu’on lui présente. Pour notre source donc, en disant «On dirait qu’ils défendent quelque chose là-bas», le policier blessé a attiré l’attention, sans le savoir, sur la présence de ce fétiche que les rebelles auraient apporté à Abidjan, pour faire d’Abobo leur bastion. Selon toujours notre source, malgré les combats, une femme peut vouloir rester là, coûte que coûte, avec son «bébé», dans une cour ou enfermée dans une chambre, alors qu’elle a la possibilité de fuir. Il faudra alors faire attention et voir quel type de bébé elle porte au dos ou a dans les bras. On finit toujours par identifier un vrai bébé d’une poupée. Le combat qui se mène aujourd’hui, est au-delà des puissances matérielles. On a appris récemment, qu’Alassane Dramane Ouattara a fait venir une centaine de marabouts à Abidjan pour l’aider à atteindre ses objectifs politiques. La mort de sept (7) policiers dans les affrontements à Abobo, jette l’émoi sur toute l’Armée. Qui ne peut continuer à enregistrer autant de pertes, alors qu’elle se croit dans une simple opération de maintien de l’ordre. Une poche de résistance à Abidjan, affaiblirait le pouvoir, quand on sait que les zones Centre, nord et ouest (Cno) sont aux mains de la rébellion. C’est pourquoi, il faut prendre en compte tous les paramètres de combat pour enlever toutes poches de résistance à Abidjan et même chasser Alassane Dramane Ouattara du Golf Hôtel d’où il intrigue les Ivoiriens. Car «si Gbagbo part, nous Fds, on devient quoi ?», s’interroge un officier. Si à Abobo, où l’on a un camp commando, on va de couvre- feu en couvre feu, c’est parce qu’il y a vraiment un problème difficilement soluble. Et les problèmes bien souvent inexplicables, tiennent du mystique.

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