lundi 17 janvier 2011

La fuite en avant de Ouattara et son armée

Comme à son accoutumée, Alassane Ouattara pose des actes et refuse d’en assumer la responsabilité, de crainte d’être rattrapé plus tard par le sort de Charles Taylor. Il est très fin dans ses agissements. Après avoir refusé d’endosser le coup d’Etat contre le président Henri Konan Bédié, financé la rébellion lorsque ses membres visibles étaient en exil au Burkina Faso, après avoir tendu un traquenard électoral, avec l’appui de son parrain Nicolas Sarkozy, au président Laurent Gbagbo, il se démarque de la guérilla qui sévit en ce moment en son nom à Abobo. Laquelle guérilla, selon des sources crédibles, est composée d’éléments de la rébellion de Bouaké convoyés dans la capitale économique en marge du 2ème tour du scrutin présidentiel. Ce sont ces combattants, en civil, qui tendent des embuscades aux Forces régulière de la République de Côte d’Ivoire, agissent pour faire triompher la cause de Ouattara. Le 16 décembre dernier, au cours d’un rassemblement des combattants de la rébellion à l’Hôtel du Golf, le chef rebelle de la rébellion Wattao a ouvertement déclaré que lui et ses hommes étaient désormais des loyalistes aux côtés d’Alassane Ouattara qu’ils considèrent comme le «nouveau président élu.» A cet effet, ils se sont engagés à «mater la rébellion de Laurent Gbagbo», c’est-à-dire les Forces républicaines. Pour permettre à leur parrain d’accéder au pouvoir, des plans ont été savamment orchestrés (in Le Nouveau Courrier du 3 décembre 2010), notamment la prise d’Abobo. Après l’approvisionnement en logistique militaire par les casques bleus de l’Onuci. La stratégie consiste à faire combattre des éléments de la rébellion en civils, pour que, une fois mis hors d’état de nuire ou recherchés par les Forces régulière, l’on ameute la communauté internationale sur les massacres perpétrés sur des civils. Sinon comment comprendre que des Forces régulières essuient des tirs à l’arme lourde de ceux que l’on présente comme des civils ? Le général de Corps d’armée Philippe Mangou a été clair, dans sa déclaration du mercredi. Ces civils sont des éléments de la rébellion, a-t-il dit. Qui combattent suite au mot d’œuvre venant de l’Hôtel du Golf. La porte-parole de la rébellion, Me Affoussy Bamba, a reconnu sur BBC, mardi dernier, que ces personnes qui tendent des embuscades aux Forces régulières, le faisaient dans le but de se défendre. Contre la Forces républicaine habilitée à rechercher des caches d’armes pour garantir la sécurité des citoyens ? Le Rdr et sa branche armée mettent ont opté pour la guérilla urbaine avec la complicité active de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.

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