Le golfeur, Alassane Dramane Ouattara s’est trouvé un autre passe-temps : «affamer» les populations au rythme de ses «opérations pays mort» qui sonnent comme des pétards mouillés.
C’est Charles de Gaulle qui disait que « Il ne s’agit plus tant de savoir quelle est la meilleure armée mais où se trouve les peuples les plus solides ». L’armée ivoirienne, Alassane Dramane Ouattara le sait plus que quiconque au monde – Michèle Aliot Marie l’a encore répété devant les députés français : « l’usage de la force ne doit être envisagé qu’en tout dernier recours car compte tenu de l’équilibre des forces armées, il y aurait un risque d’un grand nombre de victimes »-, est une armée redoutable qui protège le peuple, au point qu’il s’échine à convoyer des mercenaires pour arriver à bout dudit peuple. Et quand les mercenaires malgré leur arsenal ne parviennent toujours pas et ce, depuis 2000 date du déclenchement de la rébellion, à ravir le pouvoir, la seule voie de recours qui s’offre à Alassane Dramane Ouattara ne peut être qu’un drame collectif : asphyxier l’économie nationale et – à défaut de les tuer-, faire des citoyens une population de gueux prêts à n’importe quel pari pour un morceau de pain. Or, comme le dit Eschyle, «le caractère, c’est la destinée».
Le peuple de Côte d’Ivoire s’est forgé un caractère à toute épreuve, ce qui le place dans une position où sa destinée ne dépend que de lui et uniquement de lui seul. C’est ce que ne comprend toujours pas, le candidat vaincu de la dernière élection présidentielle : Alassane Dramane Ouattara qui se répand dans la presse française : «Oui, effectivement, nous constatons que malgré les décisions prises par la Cedeao, par l’Union économique et monétaire au niveau du Conseil des ministres, le compte de l’Etat de Côte d’Ivoire à la Bceao continue d’être débité par les représentants illégitimes de Laurent Gbagbo. Ceci n’est pas normal. C’est un détournement de deniers publics…» Or donc, c’est l’argent des Ivoiriens qui l’intéresse, ce n’est guère leur souffrance ! A preuve, Alassane Dramane Ouattara lance pêle-mêle des mots d’ordre qui n’ont d’impact que l’effervescence qu’ils suscitent dans les bureaux, les marchés, les chantiers, les champs et partout où une activité à revenu peut s’exercer. Hier encore, et depuis qu’il est cloîtré au Golf Hôtel, c’est «l’opération pays mort» la énième, ou bien «opération paralysie des transports» remise au goût du jour selon l’humeur acariâtre de son «Premier ministre» Guillaume Soro, ou encore «bloquer les comptes de l’Etat ivoirien à la Bceao» pour assécher les salaires des fonctionnaires et autres prestataires de service de l’Etat, si ce n’est l’Union européenne qui vole à son secours pour «empêcher les navire européens» de jeter les amarres dans le Port autonome d’Abidjan…
Quel est donc ce leader de parti politique qui veut devenir “Président de la République’’ en affamant ses concitoyens ? Question assez pertinente, au moment où les Ivoiriens exténués par 9 ans (2002-2011) de crise politique s’arc-boutent sur un quotidien de plus en plus volatile, malgré les assurances du gouvernement légal et légitime du Premier ministre Gilbert Marie Aké N’Gbo. Jamais personne ne l’a vu compatir à la douleur des populations de Duékoué, jamais personne ne la vu dire un mot de soutien aux populations d’Abobo, jamais il ne tient de propos d’apaisement à l’endroit des victimes de quel que camp qu’elles soient. Or, «la pire douleur qui soit au monde, c’est bien d’y voir clair et d’être sans pouvoir», disait Hérodote. C’est dans les moments de grandes douleurs que le peuple cherche un leader. Pour l’instant, seul Laurent Gbagbo joue ce rôle, il est aux côtés des populations, les assiste moralement et matériellement.
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