Petit à petit, les langues commencent à se délier quant aux conditions de vie épouvantables au Golf Hôtel où se sont retranchés Alassane Ouattara et ses rebelles depuis leur coup d'État électoral manqué du 28 novembre 2010.
Ainsi, apprend- on que Akossi Banjo, le maire de la commune de plateau, las de vivre dans des conditions
hygiéniques déplorables, et dans l' incertitude concernant l'avenir du combat qu'il tente de mener avec ses complices du RHDP, aurait préféré prendre la clé des champs. Il y a quelque jours de cela, prétextant une rencontre avec les villageois d'Anono, en vue de les convaincre de rallier le camp Ouattara, suite à la menace de jeunes ébrié de déloger le mentor du RDR, l'homme qui selon notre source s'est fait accompagner en hélicoptère dans le village par des éléments de l'ONUCI, n'a plus donné signe de vie. Akossi Banjo se serait volatilisé contre toute attente. C'est donc la mort dans l'âme que les hommes de choï sont retournés au Golf Hôtel, sans le maire du plateau.
Pour l'heure l'on ne sait où se terre M. Banjo, mais toujours est- il qu'il a pu se trouver une planque, en attendant que la situation du pays se normalise.
C'est l'occasion d'inviter les organisations de défense des droits de l'homme à s'intéresser de plus près aux conditions de vie dans cet hôtel désormais QG des rebelles, où selon des témoignages, des exactions seraient commises régulièrement.
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