« La dévaluation du FCFA, moyen de redressement de l’économie ivoirienne ou moyen d’enrichissement personnel pour ADO ?
L’économie ivoirienne représente alors 60 % de la masse monétaire des pays de l’UMEOA. Le sort des autres pays de l’UMEOA est donc lié, quoi qu’il arrive. Le 12 janvier 1994, la dévaluation de 50 % du franc CFA est décidée, sans aucun accompagnement social, alors que Félix Houphouët-Boigny voulait cet accompagnement social mais était trop affaibli pour l’imposer à un premier ministre alors tout puissant.
Certes, la dévaluation permet un taux de croissance positif de 6 %, mais pendant seulement deux ans.
La dévaluation entraîne la signature avec le FMI et la Banque Mondiale d’une Facilité d’ajustement structurel renforcé (FASR). (1994-1996) qui impose au gouvernement des mesures drastiques de restriction budgétaire destinées à redresser l’économie nationale, mais qui n’ont aucun succès.
Certes, la dévaluation a permis de favoriser temporairement les cultures locales face aux produits agricoles importés. Mais les produits d’exportation sont violemment confrontés à la concurrence et à la surproduction mondiale. Les exportations s’effondrent.
En outre, la « pluie de milliards » (un volume exceptionnel de crédits d’accompagnement) favorise la mauvaise gouvernance.
Ouattara est accusé d’être au cœur du détournement des financements internationaux pendant que les Ivoiriens s’enfoncent dans la pauvreté.
C’est l’exécution de projets financés par l’Union européenne et le détournement massif des crédits, lié aux arriérés de paiement des dettes contractées auprès des institutions internationales, qui conduisent celles-ci, en 1998, à rompre avec la Côte d’Ivoire.
Non seulement la politique menée par Alassane Ouattara a précipité dans la misère une grande partie de la population ivoirienne, mais encore, en délocalisant ses avoir juste avant la dévaluation (via les banques ghanéennes entre autres, habiles à transformer le FCFA en autre monnaie convertible, notamment le dollar), il a pu doubler la mise.
Un milliard de FCFA le 10 janvier, transformés en dollars le 11, 50 % de dévaluation le 12, permettent de racheter 2 milliards de FCFA le 13 !
L’explosion de la pauvreté, l’extension considérable du secteur informel sont les plaies ouvertes par la politique de désétatisation menée par Ouattara.
L’impact dramatique de cette situation sur l’économie est aggravé par le coup de force militaire de décembre 1999 (ADO a terminé son mandat au FMI en juillet 1999 et se consacre à plein temps à la déstabilisation du pays).
Ce coup d’Etat l’amène enfin à la porte du pouvoir, mais il sous-traite la gestion du coup d’Etat, et se concentre à partir de là sur la revente du diamant et du cacao ivoiriens, à partir de sa base du Burkina, via Genève pour le diamant, via Lomé et les navires de Bolloré, pour le cacao.
Le pays sombre alors dans la dépression et le taux de croissance, en 2000, est, pour la première fois dans l’histoire du pays, négatif : -2,3 %.
La crise politico-militaire qui éclate en 2002 aggrave encore la situation. Elle est préparée de Paris, entre Ouattara et ses amis Villepin et Chirac.
2004 est une étape dans la conquête du pouvoir, elle est indispensable car elle vise à briser une relance économique forte résultant d’une politique de relance efficace menée par le gouvernement de Laurent Gbagbo. Il faut casser les reins à l’Etat ivoirien, sous peine de voir s’éloigner tout possibilité de prise du pouvoir.
Tuer des soldats Français apparaît alors comme le meilleur moyen, d’autant que les politiciens français corrompus qui gèrent le dossier ivoirien n’y sont pas opposés, pour autant que cela préserve leurs prébendes et, de préférence, les augmente.
L’opération de Bouaké échoue, c’est alors la lente marche vers les élections et l’organisation de la manipulation de la liste électorale au profit d’Alassane Ouattara. Cette première phase réussit, qui élimine finalement HKB du second tour de l’élection présidentielle.
Les manipulations du cours du cacao permettent d’augmenter le budget de campagne, c’est le fils d’un premier mariage de l’épouse d’Alassane Ouattara, Dominique Nouvian-Folleroux, Loïc Folleroux, directeur Afrique d’Armajaro, qui en est chargé.
Par contre, le système de fraude SUSIE imposé à la Commission électorale indépendante (CEI) par Alassane Ouattara avec le concours de l’expert électoral du PNUD, Clément Aganahi, ayant été éliminé courant octobre par Laurent Gbagbo, la manipulation du premier tour devient impossible et Ouattara n’obtient pas les 54%% des voix que les « initiés » lui accordaient cependant unanimement depuis des mois dans les enceintes autorisés des institutions internationales (en particulier au siège de l’ONU à New York).
Alassane Dramane Ouattara a piloté toute cette période, comme directeur Afrique du FMI, comme premier ministre et ministre de l’économie et des finances, comme directeur adjoint du FMI, enfin comme inspirateur d’une rébellion politico-militaire. Or, il porte l’entière responsabilité de l’effondrement de l’économie et des finances ivoiriennes, sans aucune contestation possible. La question est : comment nous, Américains, avons-nous pu être aveugles au point de confier des postes aussi importants à quelqu’un d’aussi douteux ? La mauvaise réputation du FMI, accusé de coloniser les pays émergents en les étranglant, s’acquiert justement lorsque Alassane Dramane Ouattara est soit directeur Afrique, soit directeur général adjoint du FMI. Est-ce un hasard ?
Aujourd’hui, certains alliés des USA comme le Nigeria ou le Ghana marquent une préférence pour Alassane Ouattara. N’est-ce pas dangereux pour la stabilité de toute la sous-région ?
Plus généralement, nous, Américains, ne devons-nous pas tourner le dos à des cadres internationaux du type Ouattara qui nous ont compromis dans une politique destructrice du développement humain dans les pays émergents ?
Poser la question, c’est donner la réponse.
L’économie ivoirienne représente alors 60 % de la masse monétaire des pays de l’UMEOA. Le sort des autres pays de l’UMEOA est donc lié, quoi qu’il arrive. Le 12 janvier 1994, la dévaluation de 50 % du franc CFA est décidée, sans aucun accompagnement social, alors que Félix Houphouët-Boigny voulait cet accompagnement social mais était trop affaibli pour l’imposer à un premier ministre alors tout puissant.
Certes, la dévaluation permet un taux de croissance positif de 6 %, mais pendant seulement deux ans.
La dévaluation entraîne la signature avec le FMI et la Banque Mondiale d’une Facilité d’ajustement structurel renforcé (FASR). (1994-1996) qui impose au gouvernement des mesures drastiques de restriction budgétaire destinées à redresser l’économie nationale, mais qui n’ont aucun succès.
Certes, la dévaluation a permis de favoriser temporairement les cultures locales face aux produits agricoles importés. Mais les produits d’exportation sont violemment confrontés à la concurrence et à la surproduction mondiale. Les exportations s’effondrent.
En outre, la « pluie de milliards » (un volume exceptionnel de crédits d’accompagnement) favorise la mauvaise gouvernance.
Ouattara est accusé d’être au cœur du détournement des financements internationaux pendant que les Ivoiriens s’enfoncent dans la pauvreté.
C’est l’exécution de projets financés par l’Union européenne et le détournement massif des crédits, lié aux arriérés de paiement des dettes contractées auprès des institutions internationales, qui conduisent celles-ci, en 1998, à rompre avec la Côte d’Ivoire.
Non seulement la politique menée par Alassane Ouattara a précipité dans la misère une grande partie de la population ivoirienne, mais encore, en délocalisant ses avoir juste avant la dévaluation (via les banques ghanéennes entre autres, habiles à transformer le FCFA en autre monnaie convertible, notamment le dollar), il a pu doubler la mise.
Un milliard de FCFA le 10 janvier, transformés en dollars le 11, 50 % de dévaluation le 12, permettent de racheter 2 milliards de FCFA le 13 !
L’explosion de la pauvreté, l’extension considérable du secteur informel sont les plaies ouvertes par la politique de désétatisation menée par Ouattara.
L’impact dramatique de cette situation sur l’économie est aggravé par le coup de force militaire de décembre 1999 (ADO a terminé son mandat au FMI en juillet 1999 et se consacre à plein temps à la déstabilisation du pays).
Ce coup d’Etat l’amène enfin à la porte du pouvoir, mais il sous-traite la gestion du coup d’Etat, et se concentre à partir de là sur la revente du diamant et du cacao ivoiriens, à partir de sa base du Burkina, via Genève pour le diamant, via Lomé et les navires de Bolloré, pour le cacao.
Le pays sombre alors dans la dépression et le taux de croissance, en 2000, est, pour la première fois dans l’histoire du pays, négatif : -2,3 %.
La crise politico-militaire qui éclate en 2002 aggrave encore la situation. Elle est préparée de Paris, entre Ouattara et ses amis Villepin et Chirac.
2004 est une étape dans la conquête du pouvoir, elle est indispensable car elle vise à briser une relance économique forte résultant d’une politique de relance efficace menée par le gouvernement de Laurent Gbagbo. Il faut casser les reins à l’Etat ivoirien, sous peine de voir s’éloigner tout possibilité de prise du pouvoir.
Tuer des soldats Français apparaît alors comme le meilleur moyen, d’autant que les politiciens français corrompus qui gèrent le dossier ivoirien n’y sont pas opposés, pour autant que cela préserve leurs prébendes et, de préférence, les augmente.
L’opération de Bouaké échoue, c’est alors la lente marche vers les élections et l’organisation de la manipulation de la liste électorale au profit d’Alassane Ouattara. Cette première phase réussit, qui élimine finalement HKB du second tour de l’élection présidentielle.
Les manipulations du cours du cacao permettent d’augmenter le budget de campagne, c’est le fils d’un premier mariage de l’épouse d’Alassane Ouattara, Dominique Nouvian-Folleroux, Loïc Folleroux, directeur Afrique d’Armajaro, qui en est chargé.
Par contre, le système de fraude SUSIE imposé à la Commission électorale indépendante (CEI) par Alassane Ouattara avec le concours de l’expert électoral du PNUD, Clément Aganahi, ayant été éliminé courant octobre par Laurent Gbagbo, la manipulation du premier tour devient impossible et Ouattara n’obtient pas les 54%% des voix que les « initiés » lui accordaient cependant unanimement depuis des mois dans les enceintes autorisés des institutions internationales (en particulier au siège de l’ONU à New York).
Alassane Dramane Ouattara a piloté toute cette période, comme directeur Afrique du FMI, comme premier ministre et ministre de l’économie et des finances, comme directeur adjoint du FMI, enfin comme inspirateur d’une rébellion politico-militaire. Or, il porte l’entière responsabilité de l’effondrement de l’économie et des finances ivoiriennes, sans aucune contestation possible. La question est : comment nous, Américains, avons-nous pu être aveugles au point de confier des postes aussi importants à quelqu’un d’aussi douteux ? La mauvaise réputation du FMI, accusé de coloniser les pays émergents en les étranglant, s’acquiert justement lorsque Alassane Dramane Ouattara est soit directeur Afrique, soit directeur général adjoint du FMI. Est-ce un hasard ?
Aujourd’hui, certains alliés des USA comme le Nigeria ou le Ghana marquent une préférence pour Alassane Ouattara. N’est-ce pas dangereux pour la stabilité de toute la sous-région ?
Plus généralement, nous, Américains, ne devons-nous pas tourner le dos à des cadres internationaux du type Ouattara qui nous ont compromis dans une politique destructrice du développement humain dans les pays émergents ?
Poser la question, c’est donner la réponse.
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