mercredi 19 janvier 2011

Les magouilles du Ténébreux Raïla Odinga en faveur du Terroriste Ben Ouattara Dramane Laden mises à nues.


M. Odinga, qui sera accompagné par un haut responsable de l'Ua et le secrétaire exécutif de la Cedeao, James Victor Beho, passera entre trois à sept jours à Abidjan. Sa mission est d'établir un forum permanent et formel de négociation à Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo va nommer des représentants.

Selon des sources proches du dossier, le président Laurent Gbagbo a accepté ce «dialogue direct» avec Alassane Ouattara pour une sortie de crise apaisée. Quant à Ouattara et son camp, ils ont posé une condition à leur participation au «dialogue direct». Le président du RDR exige que «sa victoire» illégale proclamée par la Commission électorale indépendante (CEI), hors délai et à l’Hôtel du Golf, QG d’Alassane Ouattara et du chef rebelle Guillaume Soro, soit reconnue par le président Gbagbo. En d’autres termes que le président légalement réélu, Laurent Gbagbo, investi
par le Conseil constitutionnel, se saborde. Ouattara demeure inflexible sur cette condition parce qu’il n’ignore pas, révèlent des notes confidentielles proches de la CEDEAO et de la France, que la médiation conduite par Raïla Odinga possède une face cachée qui s’articule autour d’une agression armée contre la Côte d’Ivoire pour l’installer vaille que vaille au pouvoir.

L'arrangement est que M. Odinga va présider les négociations, en alternance avec Obasanjo, en son absence. Le plan est qu`après avoir présidé les premières séances, il partira ensuite et embarquera pour une mission diplomatique majeure dans certaines capitales africaines et mondiales, y compris le Nigeria, le Ghana, le Sénégal, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, le Royaume-Uni et la France.
Au cours de la visite, M. Odinga demandera des garanties publiques et l'appui de ces présidents en vue de participer à une action militaire en Côte d'Ivoire, juste au cas où le processus de médiation vacille.

Cette stratégie de la carotte et du bâton est prévue pour convaincre Gbagbo de prendre les négociations au sérieux. Au cours des discussions avec le président de la Commission de l'Union africaine, Dr Jean Ping, à Nairobi cette semaine, l'une des questions abordées a été le budget de l'opération en Côte d'Voire.

L'Ua va demander la collecte de fonds principalement financées par la communauté internationale Hélas pour obtenir l'argent nécessaire en vue de mettre en place un secrétariat temporaire à Abidjan dans le but de coordonner les opérations du processus de médiation en Côte d'Ivoire.
Il reste à voir si le processus de médiation dirigée par Odinga permettra à Gbagbo de démissionner. La réflexion au sein de la Cedeao et l'Ua est que si Gbagbo décide de jouer au dur, il doit s’attendre à un régime de sanctions très serré.

Les sanctions comprennent la révocation de visa pour les membres de la famille Gbagbo et ses principaux alliés, le gel des avoirs, l'expulsion de ses diplomates, la fermeture des frontières internationales et un blocus naval.

Sont également à l'étude la révocation des accords bilatéraux de services aériens, la suspension de toutes les formes d'aide financière, un embargo commercial et l’obtention des organisations internationales à s'engager à recevoir et à ne travailler qu'avec des fonctionnaires nommés par Ouattara. La pression politique  "Une combinaison de sanctions et de menace de guerre restent les clés pour obtenir un compromis avec Gbagbo, dit un interne de l'Ua / Cedeao.

Sur le front diplomatique, l'Ua envisage d'exercer une pression sur le Président Atta Mills du Ghana, qui, malgré le fait d’avoir signé et personnellement souscrit à la résolution d'urgence un sommet de la Cedeao à Abuja, appelant à l'éviction de Gbagbo par la force si nécessaire, a tourné le dos à la position de l'Ua et la Cedeao.

La Cedeao travaille sur l'achèvement de sa préparation militaire et l'évaluation de la puissance militaire de Gbagbo à la fin de ce mois-ci.

Les 15 membres du Conseil prévoient également d'appliquer une pression diplomatique sur le Liberia et l'Angola, qui soutient ouvertement Gbagbo des assurances aux plus hauts niveaux de ne pas fournir des mercenaires à Gbagbo.

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