La crise post-électorale continue sa cacophonie. En effet, le mercredi 12 janvier 2011, le gouvernement français, à la suite d’un conseil des ministres, avait donné son agrément à la nomination du nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire, nommé par Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale, y compris la France. A la place de Pierre Kipré, qui assurait la diplomatie ivoirienne dans l’hexagone depuis plusieurs années et nommé par Laurent Gbagbo, désormais Ally Coulibaly a les pleins pouvoirs pour représenter les intérêts ivoiriens en France. Malheureusement, cette nomination, à l’analyse, va créer des incidents insolvables entre la France et la Côte d’Ivoire. En effet, s’il est vrai que le gouvernement de Nicolas Sarkozy ne reconnaît plus l’ambassadeur de Laurent Gbagbo, alors que celui-ci détient encore les leviers de l’exécutif en Côte d’Ivoire, il est évident que, dorénavant, tous les documents qui seront signés par Ally Coulibaly n’auront aucun droit de cité auprès des autorités d’Abidjan. Et, au nombre de ceux-ci, les visas pour ceux qui emprunteront l’avion à destination d’Abidjan. Ce labyrinthe diplomatique a, selon nos sources, irrité l’homme fort de Paris, qui a estimé que la Cellule Afrique aurait dû réunir tous les éléments avant d’entériner la nomination du diplomate nommé par Alassane Ouattara. Ce bras de fer, aux conséquences incalculables, ne vient pas à propos, tant il est vrai que beaucoup de Français ont de nombreuses affaires à Abidjan. Nous sommes curieux de connaître le dénouement de ce bras de fer entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
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