Le gouvernement du Premier ministre Aké N’Gbo a décidé de passer à l’offensive devant la désobéissance observée des fonctionnaires et autres personnalités contre la reprise du travail. Après ses appels incessants à leur endroit qui sont restés lettre morte, le Premier ministre entame bientôt la phase répressive en appliquant les sanctions à compter de la fin du mois de janvier. Et la première mesure qui s’impose, est la suspension des salaires de ces personnes incriminées.
Les premières personnes visées sans aucun doute dans cette décision, sont les militaires et autres agents de sécurité commis à la protection des personnalités logées au Golf hôtel. Ces hommes ont été
rappelés, on se souvient, par leur hiérarchie au lendemain de la crise post-électorale que connaît la Côte d’Ivoire. A la grande surprise, ils ont décidé de rester auprès de ces personnalités. Se mettant ainsi, à dos toute l’échelle de la hiérarchie militaire par leur désobéissance aux ordres, principe fondamental de l’armée.
rappelés, on se souvient, par leur hiérarchie au lendemain de la crise post-électorale que connaît la Côte d’Ivoire. A la grande surprise, ils ont décidé de rester auprès de ces personnalités. Se mettant ainsi, à dos toute l’échelle de la hiérarchie militaire par leur désobéissance aux ordres, principe fondamental de l’armée.
Dans l’armée, la désobéissance a un prix. Ce prix commence par des privations physiques. Mais comme ils sont hors de la République, la seule alternative qui s’offre à leur chef de prime abord, en attendant qu’ils reviennent, est le non-paiement de leur salaire. Évidemment, ces soldats indélicats n’auront plus de salaire à compter de la fin du mois de janvier jusqu’à nouvel ordre.
A côté de ces hommes en arme, se retrouve une autre catégorie de personnes. Les professeurs, docteurs, médecins et autres fonctionnaires de l’Etat qui s’enferment sans motif réel au Golf hôtel et chez eux, sous prétexte qu’ils attendent l’installation de Ouattara au palais avant de reprendre le travail, ne seront pas en marge d’une telle sanction. Même le salaire et les émoluments dus à leur rang d’ancien chef d’Etat pour Bédié et des Premiers ministres pour Ouattara et Soro seront également suspendus. Comme le disent les Anglais: «no job, no money». Traduction, «sans travail, pas d’argent». Sûr, la fin du mois de janvier s’annonce délicate…
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