Alassane Dramane Ouattara, le candidat malheureux de la présidentielle du 28 novembre 2010, continue de menacer les Ivoiriens. Dans une intervention sur BFM-Tv, chaîne 15 de la télévision française, hier jeudi, à 15 h 20, il a dit ceci : « Je ne veux pas de négociation. Si Gbagbo ne quitte pas le pouvoir, je vais le faire enlever par des commandos latino américains et américains que je vais engager et payer. Ils vont l’enlever et l’emmener dans une destination inconnue, lui et sa famille ainsi que ses proches et les Ivoiriens ne les verront plus jamais. D’ailleurs lui et ses proches ne voyageront plus jamais en Europe. » Mais Alassane ne s’arrête pas là. Il s’en prend
également aux Ivoiriens : « Les Ivoiriens à qui j’ai demandé de refuser d’aller au travail et qui continuent de ne pas m’obéir, seront mis en prison dès que je prendrai le pouvoir ».
également aux Ivoiriens : « Les Ivoiriens à qui j’ai demandé de refuser d’aller au travail et qui continuent de ne pas m’obéir, seront mis en prison dès que je prendrai le pouvoir ».
* Nicolas Sarkozy distraie les autorités ivoiriennes : hier, des hélicos de la Licorne ont commencé à transporter des rebelles de Bouaké à Abidjan. Quatre voyages de ces engins de la Licorne sont partis de Bouaké. La main de la France est donc toujours dans la violence en Côte d’Ivoire. Nicolas Sarkozy distraie les autorités ivoiriennes en disant que les Forces françaises n’ont pas pour vocation d’intervenir dans les affaires intérieures des autres pays. Ce n’est pas Guillaume Soro, agent des services de renseignement français depuis le début de la rébellion, qui va se désolidariser de l’engagement de l’Elysée.
*Un navire de guerre stationné à 75 km des côtes ivoiriennes : Depuis quelques jours, un bâtiment de projection et de commandement dénommé Mistral mouille à 35 nœuds des côtes ivoiriennes, soit à environ 75 Km au large desdites côtes. Sa position dans ces eaux internationales ne permettent ni à la marine marchande, ni à la marine nationale de le contrôler. Fort de cette position, ce navire de guerre ravitaille le 43e Bima. Des hélicos de la Force Licorne ne cessent de faire la navette entre ce bateau et la base française de Port-Bouët. Héliportant des caisses au 43e Bima, dont le contenu reste inconnu. Naturellement, ces hélicos prennent le soin d’éviter de survoler le port d’Abidjan. Où se trouvent les Forces aéro-maritimes ivoiriennes, pourtant très vigilantes. Evitant donc d’être vu et intercepté par ces Forces ivoiriennes. Ces ballets incessants agacent les populations de Port-Bouët. Pourquoi un bateau français qui est supposé faire du ravitaillement sur Abidjan, n’accoste-t-il pas au port autonome de la capitale ? Pourquoi vouloir échapper au contrôle régulier ?
Francesca Adeva
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